Elle a pu continuer à voir sa maman malade en allant chaque semaine à l’hôpital jusqu’à son décès 3 mois plus tard. Elle a bénéficié d’un accompagnement individuel dans un contexte de conflit familial sévère ne permettant pas au père de soutenir son enfant dans cette épreuve.

Elle appréhende les visites au point rencontre avec sa maman qui est atteinte d’une maladie dégénérative: « tout le monde nous regarde quand maman crie ». Un travail d’accompagnement se met en place pour sécuriser l’enfant durant les visites qui se déroulent au parc ou au café. Quelques mois plus tard, Sidonie demande à ce que sa mère puisse venir la chercher à l’école avec un intervenant psychosocial. Une complicité s’installe progressivement entre la mère et l’enfant.

Ils ne pouvaient pas rencontrer leur père se trouvant sans solution d’hébergement. Le Point Rencontre n’accompagne pas les fratries. Les visites ont pu être réalisées dans des lieux rassurants : cafés, restaurants, places de jeux, piscine… le temps que le père trouve un logement.

Il vit chez son papa et souffre d’un trouble du spectre de l’autisme. Il a beaucoup de difficulté à supporter les bruits environnants et à gérer ses émotions face à des inconnus. Les visites avec sa maman au Point Rencontre ont dû rapidement s’interrompre face aux manifestations de colère de Kilian. Des visites au calme au domicile de la mère ont été rendues possibles grâce à un accompagnement sur mesure.